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Nights Into Dreams

Section Test.


Nights Into Dreams
05/07/1996
Edité par Sega
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Nights Into Dreams
31/08/1996
Edité par Sega
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Nights Into Dreams
10/07/1996
Edité par Sega
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Console: Sega Saturn
Genre:Plates-Formes
Développeur: Sonic Team
Joueurs: Solo uniquement
Une exclusivité Sega Saturn
Vidéo(s) commentée(s): 1
Photo de la boite de Nights Into Dreams
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En 1996, la sonic team offre aux possesseurs de saturn un jeu qui marquera la console et l'esprit des joueurs pour longtemps...

Scénario: 17/20

Le rêve, une autre dimension que nous rejoignons chaque nuit, et c'est ici au plus profond de notre inconscient que va se dérouler l'aventure. Le jeu commence sur une cinématique mettant en scène les deux protagonistes Elliot et Claris, le premier joue au basket avec ses amis, fait une passe à l'adversaire, fait perdre son équipe et rentre chez lui dépité. Clarisse, elle, passe une audition, tout va bien, jusqu'à ce que le trac la prenne et qu'elle ne puisse plus chanter. Ces cinématiques symbolisent les deux faces du jeu, rêve et cauchemar. En effet en rentrant chez eux les deux personnages s'endorment et c'est là que l'aventure commence. Chaque nuit en s'endormant, ils entrent dans le monde merveilleux de Nightopia où nos rêves prennent forme, malheureusement le terrible Wizeman grâce à ses créatures les Nightemaren capture l'énergie onirique (représentant la sagesse, la pureté, l'espoir et l'intelligence) d'Elliot et Claris et va les parsemer aux quatre coins de ce monde du rêve. Aidés de Nights, l'étrange héros de Nightopia, les deux enfants vont devoir récupérer l'énergie pour sauver le monde des rêves, rétablir la paix et tout cela avant que ne sonne le réveil. Et oui! Les nuits ne sont pas éternelles ...

Réalisation: 18/20

Pour un projet aussi ambitieux que Nights il fallait une réalisation irréprochable, et ... c'est chose faite! Tout l'univers de Nightopia a été modélisé en 3D et c'est époustouflant: les couleurs chatoyantes et le style très onirique vous feront accrocher au premier coup d'œil et vivre pleinement l'aventure. Avec 10 ans de recul on peut trouver qu'il y a trop d'aliasing, mais en toute franchise on se prend même aujourd'hui une claque visuelle en rejouant à ce jeu qui a très bien vieilli et qui démontre à ceux qui en douté encore que la saturn en avait vraiment dans le ventre.

Les niveaux sont vastes et leurs paysages variés, on découvre des rivières, des clairières en passant par des forêts ou autres montagnes, et c'est à chaque fois un émerveillement visuel. De plus, il y aura deux façons de découvrir les niveaux: à pied avec Claris ou Elliot, ou bien en volant avec Nights. Et l'architecture a été travaillée pour que vous découvriez de nombreux passages secrets et autres bonus, suivant que vous choisissiez l'un ou l'autre des moyens de déplacement.
Le monde féerique n'est en place qu'une partie du jeu, car en effet après chaque niveau vous êtes téléporté dans le monde du boss. L'ambiance sera tout autre, beaucoup plus sombre vous êtres maintenant dans un cauchemar. Les boss, des monstres assez originaux, bénéficieront d’un bon design. Mais ce monde de l'ombre, souvent dans des décors intérieurs, reste quand même beaucoup plus pauvre et assez décevant.
L'animation quant à elle n'est pas en reste, et on sent la touche de la sonic team. Nights peut voler très vite, les items apparaîtront parfois en nombre à l'écran mais il n'y aura aucun ralentissement, et tout restera très fluide. Des effets spéciaux seront présents dans tous les niveaux, et ajouteront encore un plus à l'ensemble.

Gameplay:17/20

Au début de chaque niveau vous marchez tranquillement, quand les Nightemaren vous attaquent pour capturer votre énergie, et c'est à ce moment là que Nights entre en action. Grâce à ses pouvoirs, votre personnage peut voler partout où il le veut, et une pression sur un bouton de la manette lui permettra de faire des vrilles pour aller encore plus vite. Le but du jeu est d'aller récupérer les 4 boules d'énergie (Ideyas) et de les ramener au téléporteur initial. Pour cela vous vous déplacerez sur un plan en 2d lors de ces phases de vol. Mais les développeurs ont intégré des changements automatiques de caméra pendant les phases de ce type, qui changeront votre façon de jouer en voyant votre personnage du dessus, ou par l'arrière. Pour récupérer les fameuses Ideyas, il faudra gagner des points en passant dans des anneaux, ou en gagnant des items. En faisant des loopings vous pourrez faire des combos faisant exploser votre score. Quand le nombre de points sera suffisant il vous suffira de briser la cage contenant l'Ideyas et de le ramener au téléporteur. Une note vous sera attribuée à chaque fois, suivant votre temps et votre score.

Mais attention vous aurez un temps limité pour chaque Ideyas, et si jamais vous ne le respectez pas Nights disparaitra et il ne restera plus que Claris ou Elliot à pied dans le monde de Nightopia. Une tout autre jouabilité est alors mise en place, il faudra certes toujours explorer ce monde pour récupérer les items et briser les cages, mais le fait de marcher nous fait découvrir le monde d'une autre façon. De nouveaux passages s'offrent à vous, et certains ne sont accessibles que par une succession de saut à la manière d'un jeu de plate forme. Une angoisse supplémentaire apparait, les enfants sont poursuivis par un réveil matin et s'ils sont capturés c'est la fin de la partie : Night over!

Toutes ces phases de gameplay seront très instinctives et s'enchaînent de façon naturelle, on prend ses marques dès les premières secondes, mais une marge de progression dans le scoring est toujours possible. Si vous avez le "pad 3d" sorti spécialement pour le jeu c'est encore mieux et la jouabilité sera encore plus agréable. Enfin, un sentiment de liberté se dégage du soft, surtout dans les phases pédestres où on prend un certain plaisir à explorer les pleines fabuleuses de Nightopia.

Durée de vie: 11/20

Le gros point faible du jeu, on se sent tellement bien dans le monde de Nightopia qu'on aurait aimé y rester plus longtemps mais malheureusement, comme dans le plus beau de vos rêves, ça ne durera pas. Le jeu est donc beaucoup trop court, au menu principal vous aurez le choix entre les deux enfants qui vivront deux aventures différentes. Seulement quatre niveaux vous seront proposés pour chacun des protagonistes, le dernier étant en commun.

En plus de cela, la difficulté ne sera pas au rendez-vous, malgré le plaisir de jeu indéniable, tout est beaucoup trop simple et vous viendrez à bout du jeu très rapidement. L'originalité des boss fait que l'on se demandera un moment comment les battre, mais une fois le principe compris ils ne vous résisteront pas. Bien sûr on pourra revenir plusieurs fois, en essayant de battre ses meilleurs scores mais on aura bien vite l'impression de tourner en rond, dommage.

Bande son: 15/20

Pour ne pas finir ce test sur une mauvaise impression, parlons de la musique. Le jeu nous propose des compositions simples mais féeriques et qui colleront parfaitement à l'ambiance dans les mondes du rêve, et des musiques plus orchestrales pour une grande mise en scène lors des combats contre les boss. Aucun reproche donc du côté de la bande son. Côté bruitages encore une fois ils collent parfaitement à l'ambiance et vous aideront encore plus à plonger dans l'univers fabuleux de Nights into dreams.

Conclusion: 17/20

Nights: into dreams n'est donc pas qu'un simple jeu, c'est une expérience, un ovni vidéoludique d'une extrême originalité. Essayez le, ne serais-ce que pour comprendre et ressentir tout ce que transmet ce jeu et qu'il est impossible de décrire ici. Quant à moi, je retourne rêver ...


Article publié le 05/08/2008 Jeu testé par Thibbb